Tuesday, December 28, 2004

Y como la tripa me duele demasiado para poder dormir sólo quiero ser un reflejo picasiano y aprender a verme desde fuera.

Monday, December 27, 2004

A los indestructibles...


Recovecos escondidos en cuerpos inmutables; como espejos sombríos y cóncavos que impiden el reflejo de la verdad absoluta.
Me pregunto porque resuenan las palabras. ¿Qué lanzo al viento?.
Y sólo consigo escucharlas de nuevo relanzadas por el mismo eco.

Surcos inamovibles en tu cara cuando miro al frente, sin esperar respuesta, intentando hacer dibujos aleatorios en las cicatrices del suelo.
Una amalgama de dibujos indescifrables en logaritmos inocuos.
Luego pienso en como sería tener caparazón en vez de piel, y usar el suelo invirtiendo el poder de los agujeros negros.
Sello los agujeros de tus ojos con espuma de afeitar, y luego paso una cuchilla afilada por el perfil de tu cuello cuando duermes y no lo notas; porque el silencio es tan denso que se convierte en una niebla espesa que muda las palabras.
Entonces te quito tu coraza, y miro dentro, y sé que podría dejarte así para siempre, que no lo notarías sino miraras tus pies desnudos, que pesan menos de la cuenta porque ya no están anudados a pesados grilletes sin memoria, que devoran los labios que encuentran a su paso y rompen las espinas de las rosas tristes.
Pero entonces temo que eches a volar como un pájaro que busca su nido en medio de un campo salpicado de minas sin marcar.

Y me doy la vuelta, vuelvo por donde vine y finjo que duermo, una hora más o dos, enterrada entre sábanas rugosas como un suelo blanco que me sepulta, en vida; que me arruga la piel justo en el mismo sitio donde antes sólo había surcos irreconocibles y extraños a mis dedos...

Y descansamos; unidos como dos cánceres, uno en la garganta del otro...







"Disarm you with a smile
And cut you like you want me to
Cut that little child
Inside of me and such a part of you
Ooh, the years burn


I used to be a little boy
So old in my shoes
And what I choose is my choice
What's a boy supposed to do?
The killer in me is the killer in you
My love
I send this smile over to you


Disarm you with a smile
And leave you like they left me here
To wither in denial
The bitterness of one who's left alone
Ooh, the years burn
Ooh, the years burn, burn, burn


I used to be a little boy
So old in my shoes
And what I choose is my voice
What's a boy supposed to do?


The killer in me is the killer in you
My love
I send this smile over to you
The killer in me is the killer in you
Send this smile over to you


The killer in me is the killer in you
Send this smile over to you
The killer in me is the killer in you
Send this smile over to you."



Disarm -- smashing pumpkins






Listen to: Smashing Pumpkins -- siamese dream


Current mood: all those angels with there wings glued on .


Sunday, December 26, 2004

"Porque sueño yo no lo estoy. Porque sueño, sueño. Porque me abandono por las noches a mis sueños antes de que me deje el día, porque no amo, porque me asusta amar, ya no sueño. Ya no sueño...


... A ti la dama, la audaz melancolía que, con grito solitario, hiendes mis carnes ofreciéndolas al tedio; tú que atormentas mis noches cuando no sé que camino de mi vida tomar... te he pagado cien veces mi deuda.


De las brasas del ensueño sólo me quedan las cenizas de la mentira que tú misma me habías obligado a oír. Y la blanca plenitud, no era como el viejo interludio y sí una morena de finos tobillos que me clavó la pena de un pecho punzante en el que creí, y que no me dejó más que el remordimiento de haber visto nacer la luz sobre mi soledad.


E iré a descansar, con la cabeza entre dos palabras, en el valle de los avasallados".


Léolo Lozone






Current mood: silbido de bucle infinito @@@

Saturday, December 25, 2004

trenzando sueños

Femmes damnées
(Delphine et Hippolyte)



"A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.


Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.


De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.


Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.


Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.


Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.


- "Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir?


Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants;


Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,


Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!


"Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête:
- "Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.


Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.


Avons-nous donc commis une action étrange?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi:
Je frissonne de peur quand tu me dis: "Mon ange!
"Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.


Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée!
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais un embûche dressée
Et le commencement de ma perdition!"


Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique:
- "Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer?


Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté!


Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour!


Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...


On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître!
"Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: - "Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon coeur!


Brûlant comme un volcan, profond comme le vide!
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.


Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos!
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux!"


- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel!
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,


Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.


Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.


L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.


Lion des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous!"



Charles Baudelaire (feat. Philip Larkin)







Current mood: "Malgasté mi tiempo, ahora el tiempo me malgasta a mí." Shakespeare.




Tuesday, December 21, 2004

inconexiones bíblicas. antítesis navideña.

"Esta mañana de verano atormentado
me he levantado sin pegar un trago.
Todos los pájaros estábamos mojados,
enfilados en la cuerda de tender.


Mienten las portadas, tiemblan los estadios,
se queman dos tostadas en el bar de abajo,
Tengo una resaca de campeonato,
pero todo huele bien.


Yo lo que quería era seguir soñando
con mujeres desnudas que van al trabajo
en autobuses rojos.


Esta tormenta de verano es un segundo
de un invierno entero.
El mundo gira en un sentido absurdo
mientras yo te espero.
busco un lugar seguro,
miro hacia otro lado
si se pone feo.
El mundo gira en un sentido absurdo
mientras yo te espero.


Algunos bares nos están envenenando,
nos emborrachan con efectos retardados.
Tú me envenenas con perfumes caros,
pero luego duele igual.


Salgo de la cama,
enciendo un petardo,
se escapa otro verano
en un furgón blindado,
todos los pájaros estábamos mojados,
todo huele bien."




Quique Gonzalez -- pájaros mojados








Current mood: miles de cerillas sin gastar suben como globos de gas...tus botas frías junto a ropa recién doblada la noche que desfilan soldaditos de lata...

you went in phases

Mirando pasar el tiempo recordé al viejo reloj de arena agotando sus pocos granos en una huida sin fin hacia el infinito precipicio de su destino.
Intenté liberarlo de la tortura y rompí su cárcel de cristal petrificado.Al hacerlo sólo logré su condena al instante y una voz me susurró:

- No viste que bastaba con darme la vuelta. Ahora me condenaste a un viaje sin fin atravesando el viento.

En ese momento comprendí que todo tiene dos puntos de vista que nunca acabamos de comprender, hasta que hemos destruido lo más preciado y evidente. Lo que esta a nuestro alcance.
Y entonces ya nada se puede hacer, sólo seguir los granos en el viento y su voz perdida en el susurro.




Listen to: Joy division -- she's lost control


Current mood: todos mis discos estan RAYADOS

RAY- - - A
- UEL-
S.A.

Wednesday, December 15, 2004

Atardecer en la terraza donde volaba mi niñez, atardecer en los tejados donde hace estragos mi niñez.

"Cuando por la tarde te dije
que en realidad no pasaba nada,
tuve que bajar la cabeza
para evitar tu mirada.

Y mi vida sería más sencilla
si consiguiera explicar lo que pasa
,no tendria que estar de rodillas
suplicando las palabras.

Que las cosas cuando se estropean
es muy difícil arreglarlas,
lo que hoy te trae de cabeza
se habrá pasado mañana.

Tiraste una piedra en el agua
y vi las ondas que se acercaban
pero nunca escucho, nunca atiendo,
nunca me entero de nada.

El día que nos fuimos al bosque
con tu caja de trucos de magia
enseguida se hizo de noche
y tú dijiste que te quedabas.

Yo era joven y fuerte entonces
y no sabia lo que me esperaba,
pero recuerdo que prometiste
que ibas a estar por la mañana.

La próxima vez que te vea
no va a servirte la misma trampa
y tendrás que hacerte a la idea
de que lo nuestro no se acaba.

Lo vi en una de esas películas
de las que a ti tanto te gustaban
pero nunca escucho, nunca aprendo,
no sé que pasa que nunca me entero de nada. "

Los Planetas -- nunca me entero de nada












Current mood: el mundo en un segundo...

Tuesday, December 14, 2004

It’s hard to believe that in the passing of years even looks eventually dry up.

Para que dormir cuando puedes pasar tus horas de insomnio escuchando papel de estraza con un té frío delante sabiendo que la cucaracha de la cocina ya no se atreve a salir de su escondite sobrepasada por la fiebre kafkiana del terror a la luz fluorescente.

Podemos hablar de vendavales y se que, aunque no se mueva una hoja más de la cuenta, nunca bostezaré, escuchando como hablas de hombres perdidos en la calle, o tullidos, con falta de un hogar perpetuo sobre el que esconder su abrigo corroido que tanto te gusta perseguir; parapeteada detrás de un cristal de autobús vacio, roto y sucio, pero nunca más de la cuenta, para que formen esa combinación perfecta entre tu jersey negro y tus guantes rotos, que son iguales que aquellos otros, pero no esconden tus dedos, que roban lo que tocan a medida que se mueven, revolviendo cosas en lugares anónimos donde nadie se atreve a mirar porque da demasiado miedo un abismo conocido.

Y hace dos días un taxi parecía lo más parecido a un hogar; habitado por una nuca extraña que no era suave pero tampoco tenía el tacto de una estatua y las calles eran caminos inmóviles y mi cigarro una forma de extender el tiempo hasta llegar a tu casa y ver tus calcetines de rayas pegándose al suelo en un tic-tac sin fin.

Luego me siento en esta silla y recuerdo a todos los muertos en esta guerra de vida, los que se perdieron en otras vidas o los que descubrieron otras mejores.

Aquellos fantasmas que veías en la parte de abajo de esa casa tan perfecta; todo eso que decías en sueños y que guardo siempre para los peores momentos; el tablón en el que colgabas advertencias con fotos de los demás; ese martini amargo que se bebía de un solo trago; cuando yo parecía un ángel debajo de un techo a dos aguas mal colgado; el jersey que prometí regalarte justo antes de que empezaras a saltar zanjas y te perdiera la pista; ese pendiente perdido por despiste que colgaba de tu eterna oreja que tirita con el viento; aquel camino de barro en el que se me hundían los pies a las 9 de la mañana, justo después de pasar el puente, con la vista fija en la escarcha, esperando unas zapatillas viejas siguiendo mis pasos; ese coche de cinturones imposibles; aquel amanecer que nunca vimos porque me quedé dormida y luego no te desperté; esos pasillos eternos que nunca se acababan y ahora se multiplican en mi cabeza; esa camiseta roja que se parece tanto a la tuya, o a la de aquel, o a la de ese que camina sin rumbo; ese cigarro en la plaza fría, viendo como entra la gente que puede pagarse un sitio mejor pero que anda de lado y no sabe el secreto de los adoquines; esa plaza donde me hacen malas fotos mirando al suelo; esas ganas de vivir lo pasado y trasladarlo al presente, convirtiendo al futuro en un espejo imposible.




Me encontró por la estación
y me llevó a su apartamento.
Dijo algo sobre mi piel,
me abrazó
y yo cerré los ojos.

...............................

En parte fue mi culpa; en parte fue su forma de mirar.
Y esta inmensa decisión viene a mí,
viene a mí, viene a mí
y yo no dejo de fumar.







yo descubrí esa línea en tu espalda.

las manos dentro del agua.





y ahora se que puedo esperar un minuto,
o dos,
o mil,
con mis branquias bajo el agua.


Current Mood: and I began to walk with a shard of glass wedged in my soul.

Saturday, December 11, 2004

autoficción

Las opiniones son como los agujeros del culo, todo el mundo tiene una.
A veces se suelen sentar sobre ella, y se restriegan hasta que consiguen aplastarla y que desaparezca justo entre el agujero del desagüe y el resplado del water.
Otras veces la opinión es tan incómoda que no logran disimularla ni llenándola de ketchup, mayonesa y otros sucedáneos que la dejan sin sabor antes de llevársela a la misma boca que desayuna con sangre de niñas inocentes en israel mientras los presidents de comunidad se dedican a dar medallas al mérito por salvar a niños de los asientos de atrás y los obispos siguen preparando hogueras como en los tiempos de la inquisición.

Y yo dejó mis apuntes de arte entre vómito y vómito, después de vaciar anoche la fuente de las albóndigas de hace tres días que estaban bastante corroidas pero mi ímpetu de tomate podía más que yo.

Y Lars Von Trier era un gran compañero de viaje.

Y dejar de fumar ahora mismo no se si es una gran idea.

Y desdecirse no entra en mis planes por mucho que manolo lo repiquée en el altavoz y diga que es consistente pero yo sólo lo soy con un café delante y con una estrategia improvisada y una silla naranja que se me cae en la cabeza y hace choff minutos antes de que todo el bar mire de reojo y me tenga que poner mis gafas de pasta sucias para luchar contra sus rayos infra-rojos que atraviesan mi cabeza cuando me atrevo a ir al baño y no hay papel higiénico y me rio sola pero eso no lo ves, y aun así soy feliz viendo a la vieja que no lleva la polvera dorada de la tienda de donde hay que huir cueste lo que cueste.

Y ya no se cuantos cafés te debo, y he perdido la cuenta, porque soy despistada, y pierdo la cuenta de cuantas veces tengo que llamarte, y la ladrona de yogures tiene sus teorías de piso de abajo que son como las teorías que me duelen de las 10 de la mañana que hacen que me desdoble y me hacen ser consecuente y me recuerdan porque tengo miedo a los espejos y a mantener a mirada más de 20 segundos y porque tengo una parte en blanco y negro y otra en color. Y en la de color nunca salgo yo y sólo salen los demás y en la de blanco y negro es todo triste y es en la única en la que sólo se moverme con normalidad.
En las sombras.
Pasando desapercibida como una super 8 a la que se le gasta el rollo de película y se desvanece por el agujero y se aprieta contra el respaldo.





"en mi boca testigos
hablan sucio por mi
y en mi cuerpo un extraño
me recuerda siempre ha sido así
amarás sin descanso
no podrás decidir
morirás en un llanto
y al nacer dirás yo que hago aquí

canción de amor en braile
y a los ciegos, suerte
canción de amor en braile
y a los ciegos, suerte

que ruido tan triste
al hacer el amor
no es ningún homenaje
en realidad soy un vulgar ladrón

resolviendo las frases
macerando el dolor
para que otros amantes
cuando se aten
tengan su ración

canción de amor en braile
y a los ciegos, suerte
canción de amor en braile
y a los ciegos, suerte".


Braile (segunda parte) -- de la rosa.












listen to: bso - astronautas

Current mood: vitaminas, comida equilibrada para perros y gatos; mal de muchos, cabeza al paragüero y donde estará wally...

Saturday, December 04, 2004

A force de courir pieds nus vers le ciel....Icare touche le soleil, et me voilà.

Vuelvo a tener internet,. y esta vez sana y sin vitaminosis virusal.
Esto va tan deprisa que puedo montarme encima y recorrer sitios inconclusamente unidos.
Se me raya el disco con la misma canción que conoces pero me pongo el remix y salto encima de la cama.
Hoy el hombre de more-no-pantan-oso descubrió nuestro escondite cafetero pero mis cinco envoltorios de picotas con extra de azúcar salvaguardaban nuestra vida.
Luego vinieron los smiths y era this charming man pero loosing my religion lo arregló todo, y nos reíamos también de nosotros y a mi se me caía la calza que era un vendaje antropométrico de arquitectura civil con ascendente en marrón anaranjado.


"Ici tout est parfait comme je le pense
Tout ce que l'on a vécu toi et moi
Malgré les doutes et les médisances
Malgré la peur, malgré les souffrances
Je pense que l'on avait rendez-vous
Cette histoire va nous rendre fous
La magie a ses lois, avec toi

Je veux mon tour

{Refrain:}

Comme je t'aime, mon ange
Que plus rien ne change
Je veux que tu me retiennes
Je voudrais juste m'arrêter là
Guérir toute ta peine et renaître avec toi

Alors cet espace autour de moi
Ce vide, cette lumière c'était donc toi
Je savais qu'un jour je finirais
A force d'y croire à te retrouver
Ma chance c'est que t'es là devant moi
Alors cette fois je veux rester
Ne plus croire que si j'aime
On va m'abandonner

{au Refrain}

Comme je t'aime, mon ange
Que plus rien ne change
Je veux que tu me retiennes
Je voudrais juste m'arrêter là
Guérir toute ta peine et rester avec toi"












Y yo no sabía que puedes pintar rosas de tantos colores como hundas en el agua y ahora soy fan del azafrán.


Wednesday, December 01, 2004

In Memoriam....





See you in your next life when we'll fly away for good,
Stars in our own car we can drive away from here
Far away, so far away, down to Worthing and work there
Far away, we'll go far away and flog ice creams
'til the company's on its knees...




...see you in your next life when we'll fly away for good.


Current mood: fuck off